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YOUTH & WOMEN’S AMERICA’S CUP : LA DEUXIÈME PHASE DES QUALIFICATIONS SUISSES S’EST TERMINÉE À LA SOCIÉTÉ NAUTIQUE DE GENÈVE

Les qualifications suisses pour la Youth & Women’s America’s Cup se sont terminées le 20 juillet dernier à la Société Nautique de Genève. Cet événement était le dernier de la deuxième phase des sélections. Une vingtaine de jeunes et femmes seront choisi·e·s pour participer aux phases finales des sélections à l’automne 2023. Les deux équipes pour la Youth & Women’s America’s Cup seront ensuite sélectionnées et annoncées.

« C’était vraiment difficile, il y avait beaucoup de talents », raconte Jessica Berthoud. « Nous avons eu du vent donc c’était vraiment chouette. J’ai pu apprendre beaucoup sur ma personne dans des situations dans lesquelles je n’avais jamais été auparavant. »

Jessica a eu le privilège de participer à ces qualifications à la SNG. « Peu importe l’issue, c’était une expérience juste incroyable », précise Jessica. « C’est un vrai tremplin; il y a beaucoup d’éléments à prendre sur lesquels je vais pouvoir travailler afin de construire la navigatrice que j’aimerais être plus tard. »

A chaque événement, un candidat « coup de coeur » a été pré-sélectionné par le comité pour passer directement à la phase trois des qualifications. Après Anja Camusso à Thoune et Maja Siegenthaler à Brunnen, Morgan Lauber était le candidat coup de coeur à Genève. Outre ces trois marins, Matthieu Sistek a également obtenu sont ticket pour la troisième phase en étant le candidat le plus rapide des trois qualifiers sur l’épreuve du simulateur.

Les compétences de navigation, le simulateur, l’attitude, la capacité de progression, le style de communication, le fonctionnement au sein d’un groupe sont autant de critères évalués par le comité de sélection d’Alinghi Red Bull Racing.

Pour plus d’informations concernant le bilan de cette étape de sélection, c’est ici.

Les candidatures pour les Youth & Women’s America’s Cup sont ouvertes !

Alinghi Red Bull Racing annonce l’ouverture des candidatures pour représenter la Suisse lors de la première Women’s America’s Cup et de la troisième Youth America’s Cup, véritables tremplin vers la voile professionnelle. Elles seront organisées pendant la 37e America’s Cup à Barcelone, à l’automne 2024, au cœur de l’évènement phare. La première phase de sélection pour rejoindre ces deux équipes se fera sur dossier (formulaire ici) jusqu’au 30 avril puis les candidats retenus seront invités pour la phase suivante en Suisse cet été.

Pour rejoindre l’équipe féminine, il faudra avoir plus de 18 ans en 2024, et entre 18 et 25 ans pour l’équipe jeune, ouverte aux hommes et aux femmes. Dans les deux cas, il faut satisfaire aux critères de nationalité développés ici.

Parlez-en autour de vous, vous connaissez peut-être le prochain talent de la voile suisse !

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L’America’s Cup s’ouvre aux femmes ainsi qu’aux plus jeunes régatiers par l’intermédiaire de la Women’s America’s Cup et de la Youth America’s Cup; deux épreuves qui se dérouleront en septembre et octobre 2024 à Barcelone, en marge de la Coupe de l’America. C’est une magnifique opportunité pour les jeunes navigatrices et navigateurs suisses de régater au plus haut niveau sur des bateaux de type AC40 one-design.

Le processus de sélection des talents se déroulera en trois étapes sur l’année 2023 et débute dès le mois d’avril avec la soumission des candidatures. Cette dernière est réservée à tous les régatiers nés entre le 20 septembre 1998 et le 1er juin 2006 (Youth AC) et aux régatières (Women’s AC) nées avant le 1er janvier 2006. Les candidat·e·s doivent être titulaires d’un passeport Suisse.

Le formulaire de postulation sera disponible dès le mois d’avril sur le site d’Alinghi Red Bull Racing.

Les qualifications se dérouleront en trois phases, dont la troisième à la Société Nautique de Genève du 18 au 21 juillet. Certainement un spectacle intéressant, et le début des activités très concrètes en vue de la prochaine Coupe sur le Léman!

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Dimanche 2 mars 2003, il y a très exactement vingt ans : une date historique pour Alinghi, pour la Société Nautique de Genève et pour la voile internationale. Le challenger helvétique pour la Coupe de l’America, porté par Ernesto Bertarelli et portant les couleurs de la SNG, remporte le trophée le plus prestigieux du monde de la voile internationale sur le score de 5-0 face à Team New-Zealand.

C’est la première fois qu’une équipe européenne remporte l’America’s Cup. Jusqu’à présent, et depuis 150 ans, seuls les Etats-Unis, l’Australie et la Nouvelle-Zélande étaient parvenus à conquérir le précieux et tant convoité pichet sans fond.

Malgré l’éloignement géographique, la communion entre le club et l’équipe est totale. Plus de 3000 personnes sont rassemblées au club-house au coeur de la nuit – décalage horaire oblige – pour assister à l’ultime victoire d’Alinghi dans une ambiance de délire.

Cinq jours plus tard, l’équipe est accueillie en grande pompe à la SNG, puis elle se rend sur la Rotonde du Mont-Blanc ou pas moins de 40’000 personnes en liesse la célèbrent. Le pont du Mont-Blanc est bloqué, l’America’s Cup est projetée sur le Jet d’eau, la foule hurle sa joie.

Désormais « Defender » de l’America’s Cup, Alinghi a la responsabilité et le devoir d’organiser la prochaine édition de la Coupe. Quatre ans plus tard, et après avoir contribué à profondément moderniser la ville espagnole de Valence, Alinghi s’impose une nouvelle fois sous les couleurs de la SNG.

Aujourd’hui, c’est une nouvelle équipe qui s’apprête à défier les meilleurs marins du monde; une équipe constituée de jeunes régatiers de la région, qui travaille d’arrache-pied pour perpétuer la réputation d’excellence de l’équipe, sous les couleurs de la Société Nautique de Genève et d’Alinghi Red Bull Racing.

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Alinghi Red Bull Racing navigue depuis l’an passé à bord du tout premier AC75 de l’histoire de la classe, anciennement connu sous le nom de Te Aihe et mis au point par Emirates Team New Zealand. Un voilier nommé BoatZero par le challenger de la SNG, sérieusement remis à neuf et mis à l’eau en août 2022 après plusieurs mois de préparatifs.

« L’objectif initial était de disposer d’une bonne plateforme pour nous permettre de découvrir la navigation sur ce type de voilier, nouveau pour nous tous », explique Arthur Cevey, membre du power group et également doté d’une formation de constructeur naval. « Par la suite, nous avons effectué différentes mises à niveau pour l’adapter à la jauge de la 37ème Coupe de l’America. Et désormais, nous développons de nouvelles améliorations des systèmes en vue de la prochaine Coupe, prévue en automne 2024 ». Une épreuve que l’équipe Alinghi Red Bull Racing disputera sur un nouveau voilier, développé et construit spécifiquement par et pour l’équipe. « Avant Noël, nous avons par exemple mis en place un foc autovireur, qui permet notamment de gagner du temps et d’économiser les forces de l’équipage lors des virements de bord », explique encore Arthur.

Afin de travailler dans des conditions optimales, l’équipe s’est installée à Barcelone, site de la prochaine Coupe, où elle dispose d’infrastructures provisoires dans l’attente de la construction de la base officielle. Installée à l’entrée du port de plaisance à deux pas du téléphérique et du fameux hôtel W, Alinghi Red Bull Racing dispose d’un espace de stockage et de travail sur le bateau, ainsi que de bureaux qui permettent d’accueillir les designers et les ingénieurs, l’équipe de marketing / communication, les marins et le management de l’équipe.  « Nous sommes tous bien installés à Barcelone », précise Arthur. « Cette base nous permet d’être à 100% opérationnels. »

Pas moins d’une quarantaine de personnes est impliquée dans chaque séance de navigation.  « Lorsque nous sortons en mer, il faut se lever tôt », raconte Arthur. « Dès que les conditions météo et le programme de l’équipe le permettent, nous sortons le bateau du hangar, nous le mâtons puis nous le mettons à l’eau. Tour cela requiert une logistique importante : dès que nous sortons du port, nous sommes suivis en permanence par plusieurs bateaux accompagnateurs en charge notamment de la sécurité mais aussi de l’ingénierie, du coaching, de la production d’images etc. Ensuite, lorsque nous rentrons, il faut gruter le voilier, le démâter, le nettoyer puis le rentrer dans le hangar. Nous faisons ensuite un débriefing et nous contrôlons l’état du bateau afin d’être à nouveau prêts pour la prochaine navigation. »

Membre de la Société Nautique de Genève, Arnaud Psarofaghis compte parmi les meilleurs navigateurs de la jeune génération en Suisse. En 2014, il est d’ailleurs sacré « Navigateur Suisse de l’Année » aux Swiss Sailing Awards.

Originaire de Corsier, sur les rives du Lac Léman, ce n’est pas un hasard si Arnaud s’est tourné vers la voile en compétition. Emmené tout jeune par son père et son oncle (constructeur naval), il navigue dès sa plus tendre enfance sur les plus beaux bateaux du lac (Toucan, Psaros 40, Ventilo M2, D35 pour ne citer qu’eux) et développe son feeling inné pour la glisse.

Tout d’abord sur une coque, rapidement sur deux ou trois coques, puis sur la pointe des foils, Arnaud s’est enrichi aux côtés de grandes équipes à l’image de Tilt, Realstone, Energy Team ou encore Groupama Team France.

Il apprend en parallèle le métier de maître voilier, puis exerce en tant que de dessinateur de voiles depuis 2009.

Arnaud rejoint Alinghi en 2016 doté d’une riche expérience et après avoir remporté le D35 Trophy ainsi que le Bol d’Or en 2015 sous les couleurs de Tilt. Pour cette même équipe, il avait officié en tant que coach lors de la Red Bull Youth America’s Cup de 2013 et développé son aptitude à travailler en équipe.

Barreur doué et consciencieux, Arnaud s’est également illustré en Moth à foil raflant deux titres de champion d’Europe (2008 et 2009) et une 3e place au championnat du Monde en 2009.

Depuis son arrivée dans l’équipe, il a contribué aux victoires de 2017, 2018 et 2019 sur le D35 Trophy, aux succès sur les championnats 2016 et 2018 d’Extreme Sailing Series, et tout récemment au titre de champion du monde de GC32 2019 et aux victoires du championnat GC32 Racing Tour en 2019 et 2021.

En décembre 2021, il rejoint les rangs de la nouvelle équipe, Alinghi Red Bull Racing, pour sa première participation sur l’America’s Cup dans le cadre de la 37e édition (Barcelone, automne 2024).

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L’équipe Alinghi Red Bull Racing, qui disputera la prochaine America’s Cup sous les couleurs de la Société Nautique de Genève, s’est installée à Barcelone cet été et le moins que l’on puisse dire c’est que, depuis, elle n’a pas chômé!

Premier temps fort, l’acquisition de « Te Aihe », le premier AC75 à avoir touché l’eau, anciennement sous les couleurs d’Emirates Team New Zealand. Les débuts de ce monocoque à foils de 75 pieds, mis à l’eau le 8 août, n’ont pas été simples puisqu’il a fallu apprivoiser ce nouvel outil particulièrement exigeant!

Début septembre, lors de l’une des premières sorties d’entraînement, le team a subi un coup de tabac brutal et chaviré lors du remorquage en direction de la base, dans des conditions épiques ! « Ces choses-là arrivent, tôt ou tard. Cela donne juste un team building de six mois en quelques minutes. L’esprit d’équipe était fort, nous nous entraidions tous », a raconté Pietro Sibello, coach et consultant de l’équipe.

Depuis, la routine des entraînements et du design team – pour autant qu’il y ait jamais une routine dans le monde de l’America’s Cup – s’est installée. L’équipe sportive est constituée de quinze marins, dont sept dans le « driving group » et huit dans le « power group », et les sorties se succèdent, permettant au jeune équipage 100% suisse d’acquérir de l’expérience et de progresser à vitesse grand V.

En parallèle, tous les membres de l’équipe on trouvé un appartement et déménagé à Barcelone. Ils racontent: « On prend nos marques, on se balade à vélo, la base n’est pas loin de la plage, donc bien chouette de rouler le matin et de voir le lever du soleil sur l’horizon. On commence aussi à avoir un carnet d’adresses des bonnes tapas dans la ville. »

L’équipe Alinghi Red Bull Racing a l’avantage d’être la première à découvrir le plan d’eau de la prochaine America’s Cup et de naviguer dans des conditions parfois difficiles, comme c’était notamment le cas la semaine passée : « Il peut y avoir de la houle venant d’une direction, du clapot de l’autre et encore de la réverbération en provenance de la côte », expliquait le designer principal Marcelo Botin. « Mais Barcelone est un plan d’eau bien connu, et je suis convaincu que les autres équipes ont intégré ce paramètre dans leurs simulateurs. L’avantage du terrain n’est pas forcément très important. »

L’équipe monte progressivement en puissance, découvre le plan d’eau et les AC75. Chaque minute compte, et chacune d’entre elles est utilisée le mieux possible, avec un objectif précis : l’America’s Cup en été 2024.

 

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Vous vous demandez peut-être pourquoi vous avez déjà vu tant d’images et de gros plans de BoatZero ? Voici pourquoi.

Dans l’America’s Cup, la confidentialité est l’un des éléments clés : il s’agit de savoir quels aspects de la performance les équipes peuvent garder secrets. Dans le passé, les concurrents avaient leurs propres espions qui cherchaient des informations et voyageaient pour observer leurs concurrents sur d’autres sites. Pour la 37e America’s Cup, le jeu est différent : les « recons » ne se rendent pas individuellement sur les bases des autres, mais une unité de reconnaissance est désignée pour chaque équipe. Un seul bateau de reconnaissance suit une équipe, et l’unité de reconnaissance partage les photos, les vidéos et les informations recueillies sur le bateau de course avec les autres équipes. Ces mesures sont destinées à simplifier et à réduire les coûts par rapport au système antérieur.

Voici une explication supplémentaire : comme indiqué dans le règlement technique, chaque concurrent doit désigner un membre de l’équipe comme son représentant de la reconnaissance. Dans notre cas, cette personne est Rodney Ardern, multiple vainqueur de l’America’s Cup.

Ardern surveille l’unité de reconnaissance qui a été désignée par les autres concurrents pour observer Alinghi Red Bull Racing. Deux représentants de cette unité, un conducteur de RIB et un photographe sont avec nous chaque fois que le bateau sort du hangar, et ils suivent tous nos mouvements, comme le décrit Magnus Wheatley, journaliste de l’America’s Cup, dans cet article.

Pour sa huitième campagne (oui, huit !), Rodney est de retour avec le Swiss Challenger. Une équipe qu’il connaît bien puisqu’il a fait partie de l’équipe de voile en 2003, 2007 et 2010. « Il était difficile de rater l’occasion de rejoindre l’équipe avec laquelle j’ai passé de si bonnes années », explique Rodney Ardern. « Il est difficile de recréer une équipe à succès. Elles sont rarement les mêmes que celles dont on se souvient, mais nous avons réussi à créer une équipe solide qui est prête à construire un grand projet ensemble. »

En s’engageant dans ce rôle, Ardern ne se doutait pas que les règles seraient si différentes. « La Recon conjointe est nouvelle pour nous tous. Nous n’en sommes qu’aux premiers jours de son fonctionnement, nous en faisons tous l’expérience pour la première fois. Étant la première équipe à avoir l’unité de reconnaissance sur le site, nous avons dû montrer la voie et établir des protocoles sur la façon dont ils opèrent sur la base. Nous devons nous rappeler qu’il y a deux gars, qui ont été désignés par les autres équipes, présents dans la cour tous les jours. »

Après le plouf de BoatZero le 8 août, les deux reconstitueurs sont venus à la base chaque fois que le bateau sort du hangar. « Nous devons être fermes sur ce que les règles leur permettent de faire, tout en leur laissant de l’espace pour faire leur travail. Mon plus grand défi est de les tenir informés de nos plans tout en équilibrant leur accès, sachant que ce processus sera également utilisé par d’autres équipes. Ce qu’ils font avec nous, d’autres unités de reconnaissance le feront avec nos concurrents ! »

Il est maintenant temps pour Alinghi Red Bull Racing, avec les autres équipes, de recruter les unités de reconnaissance qui seront basées sur les « lieux de navigation » de nos concurrents. « Nous avons eu de très bons candidats de grande qualité, c’est très encourageant. Voyons voir quel matériel ils peuvent générer ! »

Après des mois de préparation, l’équipe a passé les derniers jours à naviguer à Barcelone sur les eaux qui accueilleront la 37e America’s Cup en 2024.

Voir BoatZero voler après des mois de travail a été une étape importante pour toute l’équipe et a marqué le point de départ du travail de l’équipe navigante sur l’eau. Les marins apprennent à gérer et à manier l’AC75 dans le but d’être fin prêts en 2024. C’est une période clé car elle permet à Alinghi Red Bull Racing de s’entraîner dans les mêmes conditions que celles prévues pour les régates de la Coupe.

Si les marins sont désormais capables de faire voler BoatZero sur ses foils en ligne droite, ils ont encore beaucoup à apprendre pour le maîtriser pleinement. Tout comme l’effort suprême fourni par l’équipe à terre pour faire naviguer BoatZero, ce sera un travail d’équipe. Pour en arriver là, il a fallu faire preuve de patience et de dévouement pour avancer systématiquement, étape par étape, et l’émotion était palpable lors de la première sortie – à terre, sur les bateaux accompagnateurs et à bord de l’AC75.

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Quatorze marins ont été sélectionnés pour intégrer Alinghi Red Bull Racing et représenter la Société Nautique de Genève lors de la 37e America’s Cup. Alors que certains découvrent ce sport, ces athlètes talentueux seront appuyés par des grands noms du design international.

  

Ecublens (SUI), le 8 juin 2022 – Ils sont jeunes, suisses, talentueux, expérimentés en foiling, en bateaux ultra-rapides, en aviron ou encore en vélo. Alinghi Red Bull Racing dévoile quatorze équipiers retenus pour représenter la Suisse lors de la prochaine America’s Cup, qui se tiendra à Barcelone en automne 2024. Avec une moyenne d’âge de trente ans, soit onze de moins que lors de la dernière participation suisse victorieuse à Valence, l’équipe fait place à la jeunesse.

Selon le règlement de la 37e édition, ils seront huit à bord du monocoque à foils AC75, répartis en deux groupes : le power group et le driving group. Pour les marins de driving group (afterguard), les sélections ont commencé l’été dernier avec des interviews, suivies de tests physiques et de navigations. « Nous avons procédé de manière très collégiale : nous avons travaillé avec l’entraîneur principal Nils Frei et les premiers marins sélectionnés pour prendre les décisions tous ensemble », explique le co-directeur général responsable des opérations sportives Pierre-Yves Jorand. « Le caractère, l’attitude et le potentiel de développement étaient aussi importants que les compétences. Nous allons piloter une Formule 1 avec plusieurs personnes dans le cockpit : une sur le frein, une sur le volant, une sur l’accélérateur et une sur le levier de vitesse. La notion d’équipe prend tout son sens. »

Ces marins ont acquis leur expérience dans l’olympisme, les bateaux volants ou encore la Red Bull Youth America’s Cup, et incarnent ce que l’on appelle la génération Alinghi. Parmi eux, le champion du monde d’Optimist en 2014 ; Nicolas Rolaz est le plus jeune équipier sélectionné : « C’est un honneur pour moi, un rêve qui se réalise. J’ai commencé la voile lors de la victoire de 2007 ; Ernesto Bertarelli et son équipage avaient prouvé qu’il était possible d’atteindre le plus haut niveau en étant suisse. Porter le drapeau suisse à l’America’s Cup, c’est le Graal, mais c’est surtout l’occasion de rallumer la flamme en renouant avec le passé victorieux de l’équipe. »

Un encadrement de haut niveau a été mis en place sur l’eau et auprès d’entraîneurs renommés pour guider ces jeunes, qui n’ont pas encore l’expérience des fusées hyper puissantes que sont les AC75. Même approche au sein du design team, où Silvio Arrivabene, co-directeur général responsable des opérations techniques, encadre les designers et ingénieurs. « Le bateau que nous allons livrer sera le fruit de l’engagement commun de tous. Nous sommes en discussion quotidienne avec les marins, chacun connaît les challenges et les besoins des autres. L’équipe de design que nous mettons sur pied associe l’expérience du AC75 de la 36e édition à une approche plus fraîche, plus jeune, plus variée. A l’image de la Formule 1, dont nous apprenons beaucoup grâce à la collaboration avec Red Bull Advanced Technology. »

Aux côtés des marins annoncés ce jour, Arrivabene présente quelques figures clés du team. Parmi eux, le designer principal Marcelino Botin, responsable de l’hydro et de l’aérodynamique : « Nous sommes dans une étape de consolidation du groupe. Ce sont les gens qui font d’une équipe son succès ou son échec ! La cohésion des designers avec les marins illustre bien la force d’Alinghi Red Bull Racing : des nombreuses synergies, une ambiance de travail excellente où les idées fusent. »

A bord d’un AC75, les marins sont répartis selon les rôles suivants : tacticien, barreur, régleur de foils, régleur de voiles, grinder. Ces derniers apportent la puissance nécessaire au fonctionnement du bateau. « Les règles de classe obligent certains systèmes à être manuellement pourvus en énergie, notamment tout ce qui concerne le réglage des voiles », ajoute Adolfo Carrau, coordinateur du design, qui travaille depuis quinze ans avec Botin. « C’est grâce à la puissance fournie par ces athlètes que le régleur de voiles pourra faire son travail. Les designers ont identifié les positions et les forces nécessaires pour avoir un maximum de puissance par rapport au type d’effort fourni : si la durée des courses se calcule en minutes, les entraînements durent plusieurs heures. Ces équipiers doivent donc être vraiment forts, d’autant plus qu’ils ne seront que quatre à bord contre huit grinders lors de la dernière édition. »

Pour construire cette équipe puissance (power group) et aux côtés des marins, le recrutement s’est concentré sur les membres des fédérations suisses de cyclisme et d’aviron. « Le palmarès de ces sportifs a retenu notre attention ; malgré leur manque d’expérience dans la voile, ils excellent dans le sport de haut niveau, les victoires, la performance sous la pression », ajoute l’entraîneur Nils Frei. « Les rameurs sont des sportifs extrêmement polyvalents de par leur force, leur puissance et leur cardio. Il a toutefois fallu leur expliquer ce que représentait cet événement ; c’est un choix de carrière, un choix de vie. »

Le cycliste Théry Schir et les rameurs Augustin Maillefer et Barnabé Delarze ont intégré le power group. Ce dernier, double Olympien et fraîchement victorieux de la prestigieuse Boat Race avec Oxford, se réjouit de cette reconversion sportive après avoir passé plus de la moitié de sa vie à ramer. « J’ai toujours été attiré par l’eau et par la glisse, finalement, la voile n’est pas si éloignée de l’aviron ! Je n’ai toutefois jamais eu de projet de cette envergure. J’espère leur apporter ce qui faisait ma force à l’aviron : une motivation et une détermination à travailler dur pour atteindre mes objectifs, avec beaucoup de rigueur. Ma capacité à gérer la pression pour performer au plus haut niveau. Là, on rentre dans une autre dimension : ces bateaux sont des vaisseaux spatiaux ! » Le dernier équipier sera présenté prochainement.

Précision suisse oblige, l’équipe n’a pas manqué le coup d’envoi des deux championnats 2022: en tête du TF35 Trophy 2022 et du GC32 Racing Tour, Alinghi Red Bull Racing s’entraîne activement sur ces deux supports en attendant de pouvoir naviguer en AC75 puis en AC40.

 

Alinghi Red Bull Racing – équipe navigante

Maxime Bachelin, 24 ans – driving group

Matias Bühler, 39 ans – driving group

Arthur Cevey, 26 ans – power group

Nicolas Charbonnier, 40 ans – driving group

Lucien Cujean, 32 ans – driving group

Barnabé Delarze, 27 ans – power group

Yves Detrey, 43 ans – driving group

Augustin Maillefer, 29 ans – power group

Bryan Mettraux, 31 ans – driving group

Arnaud Psarofaghis, 33 ans – driving group

Nicolas Rolaz, 22 ans – power group

Théry Schir, 29 ans – power group

Nils Theuninck, 25 ans – power group

Florian Trüb, 28 ans – power group

 

Design team

Marcelino Botin (ESP) – principal designer

Adolfo Carrau (URU) – design coordinator

Steven Robert (FRA) – structural engineer lead

Gautier Sergent (FRA) – sail designer

Joseph Ozanne (FRA) – simulator lead

 

Prochains rendez-vous

11 juin – Bol d’Or Mirabaud (TF35), Genève (SUI)

23-26 juin – GC32 Racing Tour, Lagos (POR)

 

A propos d’Alinghi Red Bull Racing

Après plus de dix ans d’absence, Alinghi, l’un des noms les plus dynamiques de l’histoire de l’America’s Cup, revient dans la bataille pour la plus haute distinction du monde de la voile. Le double vainqueur de la coupe s’est associé à Red Bull, un acteur majeur du monde du sport, pour créer une nouvelle équipe : Alinghi Red Bull Racing.

L’équipe navigue sous le pavillon de la Société Nautique de Genève, accompagnée par son partenaire principal, la marque horlogère suisse TUDOR. Le challenger suisse de la 37e America’s Cup disputera les Selection Series en 2024 à Barcelone. Le compte à rebours est lancé !