Avec ses 1400 membres, la section Hélice est la plus grande du Club. Depuis la dernière assemblée générale, elle est présidée par l’un de ses plus fidèles représentants: Philippe Mortgé. Discussion à bâtons rompus avec un membre passionné et engagé, à l’aube d’une saison qui s’annonce particulièrement intense et marquée par deux événements mémorables : le 20e anniversaire de l’Hélice Classique et le 75e de la Surveillance.
Philippe Mortgé, pouvez-vous vous présenter à l’attention de ceux qui ne vous connaissent pas?
Je suis un grand passionné du Lac de Genève (rires). Je suis entré à la SNG en 1982. J’exploite depuis 1999 une société fiduciaire située sur la rive droite. Je suis engagé dans le monde associatif depuis de très nombreuses années, en tant que Quartier-Maître des sapeurs-pompiers de la Ville de Genève et président du Club des 100 du Servette FC.
Et dans le cadre de la SNG?
J’ai rejoint le Club en tant que junior et je suis devenu membre de la Surveillance en 1996. J’ai activement contribué aux commissions événements, admissions et restaurant. Actuellement, en tant que président de l’hélice, je suis automatiquement membre du Comité Central.
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C’est un parcours de membre engagé!
Oui, c’est vrai. J’ai toujours apprécié le Club, souhaité m’y engager et être à son service.
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Et la section hélice?
Ça, c’est ma véritable passion. Dans la famille, nous avons toujours eu des bateaux. J’ai commencé par faire de l’Optimist puis un peu de planche à voile, mais je suis particulièrement attaché à l’hélice, car il n’y a pas de contraintes (tant que le moteur tourne rond)!
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Vous avez votre propre bateau?
Oui, j’ai un bateau de 40 pieds que j’apprécie beaucoup. Je vis parfois à bord, entre mars et octobre.
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Vous naviguez beaucoup?
Je naviguais plus pour le plaisir avant mon engagement de manière active dans le Club. A l’heure actuelle, je navigue beaucoup lors de manifestations. Je m’occupe de la surveillance en collaboration avec les différents responsables lors des trois courses (Bol d’Or, Translémanique en solitaire et Tour du Léman à l’Aviron). Depuis l’année passée, je donne un coup de main au directeur de course des régates du mardi soir pour la pose du parcours.
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C’est donc principalement une navigation au service du Club?
Oui, effectivement. Mon implication dans la vie du Club me prend passablement de temps, mais cela me semble naturel de m’engager pour des activités qui m’apportent beaucoup de plaisir. Sans les nombreux bénévoles qui donnent de leur temps pour le Club, son bon fonctionnement serait très compliqué, voire impossible.
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Comment se compose le Comité de la section hélice?
Nous sommes huit membres, dont deux femmes. Chaque membre a sa propre fonction, qu’elle soit opérationnelle ou administrative. Certains membres cumulent les fonctions précitées. La plupart d’entre nous se connaissent depuis de nombreuses années. Nous formons une équipe soudée.
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Quels sont vos objectifs?
La plupart des membres de la section hélice pratiquent le motonautisme de façon indépendante. Nous n’avons pas de grands événements rassembleurs comme le Bol d’Or ou les régates du mardi par exemple. Ceci dit nous organisons plusieurs manifestations au cours de l’année et notre rôle consiste à les planifier et à les coordonner avec les différents intervenants du Club, ainsi qu’avec les autorités.
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Quels seront les temps forts cette année?
C’est une grosse année pour nous car nous allons célébrer le 20e anniversaire de l’Hélice Classique et le 75e de la Surveillance. De nombreuses activités seront organisées en marge de ces deux événements, avec des expositions, des démonstrations et des dîners de gala. Nous travaillons aussi sur d’autres sujets, par exemple la représentation des femmes dans notre section ou le développement des énergies renouvelables, sans oublier de nombreux événements à l’image du concours de pêche, de la journée de la mobilité nautique durable ou de la Sortie Coup de Cœur, pour ne citer que ceux-ci.
Propos recueillis par Bernard Schopfer